Le livre :
Respect Le rock au féminin de Steven Jezo-Vannier emprunte son titre au mythique morceau d’Aretha Franklin, lui-même subtilisé à Otis Redding en 1967. En inversant les paroles de Respect pour en faire un hymne féministe demandant plus de considération à son compagnon, la Reine de la Soul s’impose aux sommets des tops et de la revendication de l’époque. C’est à travers l’histoire de ces morceaux ayant bousculé le machisme ambiant et marqué le parcours de leurs interprètes que Steven Jezo-Vannier dresse un état des lieux d’un siècle de musique par les femmes.
Respect retrace la – lente – évolution de la place des femmes dans le milieu musical et dans la société, des premières chanteuses blues du début du XXème siècle aux icônes pop actuelles en passant par Janis Joplin, Donna Summer ou encore P.J. Harvey. Un combat pour l’égalité entre les sexes parfois associé à d’autres luttes comme celles pour les droits civiques, la liberté d’expression, la fin de la guerre au Vietnam ou encore la reconnaissance des droits des homosexuels. L’auteur explore les moyens, parfois radicaux, mis en œuvre par les chanteuses pour se faire une place à part entière dans leur époque, toutes avec des styles et des personnalités bien différentes.
Avis :
Ne vous fiez pas à son titre, ici le terme « rock » est à prendre au sens large car l’auteur explore des styles musicaux très variés (blues, rock, soul, pop, variété française…) et fait – à l’exception de la musique électronique – un tour d’horizon plutôt complet des musiques populaires. Avec sa galerie de portraits de chanteuses – parfois également auteures – le livre démontre, en s’appuyant sur de nombreux extraits de textes de chansons, que la conquête de l’égalité n’a pas été un long fleuve tranquille. Les femmes ont du s’imposer en tant qu’artiste dans un monde dominé par les hommes et parfois se libérer de la figure masculine (producteur, compagnon, père…) qui gérait leur carrière. Tina Turner est l’une de ces chanteuses qui a su s’extraire de l’emprise de son mari Ike qui la violentait en plus de gérer d’une main de fer ses affaires.
These boots are made for walking
And that’s just what they’ll do
One of these days these boots are gonna walk all over you.
Au-delà de la visibilité des femmes derrière le micro, le contenu des textes est également très important pour juger de l’avancé du droit des femmes. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’image du rapport hommes / femmes véhiculée dans les chansons interprétées – et parfois même composées – par des chanteuses ne sont pas forcément à l’avantage de ces dernières. Steven Jezo-Vannier met en avant le fait que certains titres de chanteuses de blues et de rock vont même jusqu’à banaliser les violences conjugales et valident l’inégalité toute « naturelle » entre les deux sexes. Il est intéressant de noter que ces textes sont d’ailleurs présents tout au long du siècle, dans des styles musicaux différents, et prouvent que l’évolution des mentalités est un combat qui reste d’actualité.
L’attitude des chanteuses sur scène ou dans leurs clips est également abordée dans le livre. Suivant le modèle de Britney Spears, Miley Cyrus fait tout – et surtout n’importe quoi – pour casser l’image de gentille jeune fille héritée de son rôle dans la série Hannah Montana pour la firme Disney. Friande de provocations, souvent jugées de très mauvais goût, la chanteuse joue sur une hyper sexualisation de son corps qui fait débat. Alors que l’esthétique du porno soft a envahi certains clips, le grand déballage sexy de ces chanteuses signe-t-il l’aboutissement triomphant de la lutte pour l’égalité ou au contraire un triste recul qui utilise le corps de la femme – nu et dans des poses suggestives de préférence – pour vendre de la musique ?
Cette question qui divise reste ouverte car, comme le suggère la lecture de ce livre, la question de l’égalité réelle entre hommes et femmes et des moyens pour y accéder est loin d’être réglée et toujours d’actualité et le girl power emprunte des voies qui peuvent parfois paraître contradictoires.
So I’ll do anything for you, anything you want me to
And never once will you hear me complain
For my day is made at night when you kiss and hold me tight
And say you love me ’cause a woman lives for love.
Musique :
Il y a énormément de références musicales dans Respect, beaucoup trop pour toutes les relever. La playlist ci-dessous est donc loin d’être exhaustive. Les titres les plus commentés et dont les paroles sont citées ont été inclus en priorité dans cette sélection. Le livre propose également des titres aux paroles machistes écrits et interprétés par des hommes, seulement quelques-uns ont été repris dans la playlist.
Vous pouvez retrouver à la fin de l’ouvrage une discographie au féminin de 135 albums conseillés par l’auteur.
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Playlist :
Les références musicales sont classées selon leur ordre d’apparition dans le livre.
Introduction
- Aretha Franklin – Respect (I Never Loved A Man The Way I Love You, 1967)
- The Rolling Stones – Under My Thumb (Aftermath, 1966)
- The Ronettes – You, Baby (Presenting the Fabulous Ronettes Featuring Veronica, 1964)
- Trixie Smith – My Man Rocks Me (With One Steady Roll) (1922)
- Billie Holiday – Strange Fruit (1939)
Les pionnières blues
- Bessie Smith – I Used To Be Your Sweet Mama (1928)
- Mamie Smith – Crazy Blues (1920) et You’ve Got To See Mama Ev’ry Night (Or You Can’t See Mama At All) (1923)
- Bo Diddley – I’m A Man (1955)
- Mamie Smith – Mistreatin’ Daddy Blues (1923)
- Hattie Burleson – Bye Bye Baby (1926)
- Oscar Woods – Lone Wolf Blues (1936)
- Ma Rainey – Barrel House Blues (1923), Prove It On Me, Trust No Man (Ma Rainey, 1928) et See See Rider (1925)
- Bessie Smith – Down Hearted Blues (1923), Baby Doll (1926), Weeping Willow Blues (1924) et Sing Sing Prison Blues (1924)
- Bille Holiday – My Man (1938), Fine And Mellow (1957) et Gloomy Sunday (1941)
Une entrée rock’n’roll
- Erline Harris – Rock’n’roll Blues (1949). Il s’agit du premier titre à comporter le terme « rock’n’roll ».
- Elle Fitzgerald – Rock It For Me (1938)
- Sister Rosetta Tharpe – Rock Me (1938)
- Big Mama Thornton – Hound Dog (1952) et They Call Me Big Mama (1946)
- Lavern Baker – You’re The Boss feat. Jimmy Ricks (1961)
- Bonnie Guitar – Dark Moon (1957)
- Ella Mae Morse – Rock Me All Night Long (1953)
- Wanda Jackson – You Can’t Have My Love (1954), Fujiyama Mama (1958), A Woman Lives For Love (1970)
- Brenda Lee – Dynamite (1959)
- Elvis Presley – Hard Headed Woman (1958)
Girl groups et esprit de révolte
- Lesley Gore – You Don’t Own Me (1964)
- Three X Sisters – Rex And His Sound Effects (1935)
- The Chordettes – Mr. Sandman (1954)
- The Ronettes – Be My Baby (1963)
- The Crystals – He Hit Me (It Felt Like A Kiss) (1962)
- Joanie Sommers – Johnny Get Angry (Johnny Get Angry, 1962)
- The Supremes – Where Did Our Love Go (Where Did Our Love Go, 1964)
- The Shangri-Las – Past, Present And Future (1966)
- Goldie – Goin’ Back (1966)
- Ace of Cups – Boy, What’ll You Do Then (1966)
- Rusty Warren – Bounce Your Boobies (1961)
Les voix rebelles de la black music
- Koko Taylor – I’m A Woman (The Earthshaker, 1978)
- Etta James – W.O.M.A.N. (Miss Etta James , 1961) et Security (Tell Mama, 1968)
- Esther Phillips – Double Crossing Blues (1950)
- Dinah Washington – Evil Gal Blues (1943)
- Koko Taylor – Love You Like A Woman (Or I Can Fight You Like A Man) (1969)
- Carla Thomas – I’ll Bring It On Home To You (1962)
- Nina Simone – Mississippi Goddam (Nina Simone in Concert, 1964), Images (Let It All Out, 1966), Four Women (Wild Is the Wind, 1966) et To Be Young, Gifted And Black (Black Gold, 1970)
- Odetta – Spiritual Trilogy: « Oh, Freedom », « Come and Go With Me », « I’m on My Way » (Odetta Sings Ballads and Blues, 1956)
- Roberta Flack – Killing Me Softly With His Song (Killing Me Softly, 1973)
- Marlena Shaw – Woman Of The Ghetto (The Spice Of Life, 1969)
- Aretha Franklin – I Never Loved A Man (The Way I Love You), Do Right Woman, Do Right Man (I Never Loved A Man (The Way I Love You), 1967), (You Make Me Feel Like) A Natural Woman (1967) et Think (Aretha Now, 1968)
Les swingin’ sixties
- John Lennon & Yoko Ono – Woman Is The Nigger Of The World (Some Time In New York City, 1972)
- Janis Joplin – Women Is Losers (Big Brother & The Holding Company, 1967), Turtle Blues (Cheap Thrills, 1968), One Good Man (I Got Dem Ol’ Kozmic Blues Again Mama!, 1969)
- John Lennon & Yoko Ono – Sisters, O Sisters (Some Time In New York City, 1972) et Woman (Double Fantasy, 1980)
- The Carpenters – (They Long To Be) Close To You (Close To You, 1970)
- Nico – Chelsea Girls (Chelsea Girl, 1967)
- Nancy Sinatra – These Boots Are Made For Walkin’ (Boots, 1966)
- Helen Reddy – I Am Woman (I Am Woman, 1972)
- Joan Baez – Babe I’m Gonna Leave You (Joan Baez In Concert, 1962)
- Joni Mitchell – Little Green (Blue, 1971), I Had A King (Joni Mitchell, 1968) et Woman Of Heart And Mind (For The Roses, 1972)
- Dolly Parton – Dumb Blonde (Hello, I’m Dolly, 1967)
- Jeannie C. Riley – Harper Valley PTA (1968)
- Loretta Lynn – The Other Woman (Loretta Lynn Sings, 1963) et I Wanna Be Free (I Wanna Be Free, 1971)
L’hédonisme des seventies du disco au glam
- Gloria Gaynor – I Will Survive (Love Tracks, 1978)
- Donna Summer – Love To Love You Baby (1975) et No More Tears (Enough Is Enough) feat. Barbara Streisand (1979)
- Patti LaBelle – Lady Marmalade (1975)
- The Pointer Sisters – I’m So Excited (Break Out, 1983)
- Eddie Kendricks – Girl You Need A Change Of Mind (1973)
- Diana Ross – I’m Coming Out (Diana, 1980) et It’s My Turn (To Love Again, 1981)
- Betty Davis – Anti Love Song, If I’m In Luck I Might Get Picked Up (Betty Davis, 1973) et F.U.N.K. (Nasty Gal, 1976)
- Ann Peebles – Do I Need You? (1974)
- Ike and Tina Turner – Proud Mary (1971)
- Tina Turner – The Bitch Is Back (Rough, 1979), I Might Have Been Queen et What’s Love Got To Do With It (Private Dancer, 1984)
- Carly Simon – Slave (Playing Possum,1975)
- Marianne Faithfull – Why D’Ya Do It (Broken English, 1979)
- Suzi Quatro – Can The Can (Suzi Quatro, 1973)
- The Runaways – Cherry Bomb (The Runaways, 1976)
- Fleetwood Mac – Rhiannon (Fleetwood Mac, 1975)
Punkitude
- Venus & The Razorblades – I Wanna Be Where The Boys Are (Songs From The Sunshine Jungle, 1968)
- Patti Smith – Piss Factory (1974), Because The Night et Rock N Roll Nigger (Easter, 1978)
- Siouxsie & The Banshees – Suburban Relapse (The Scream, 1978) et Voodoo Dolly (Juju, 1981)
- The Slits – Typical Girls (Cuts, 1979), N°1 Enemy (The Slits, 1980)
- The Raincoats – Lola (The Raincoats, 1979) et Shouting Out Loud (Odyshape, 1981)
- Au Pairs – Diet (1980)
- The X-Ray Spex – Oh Bondage! Up Yours! (1977)
- Lydia Lunch – I Love How You… (Smoke in the Shadows, 2004)
Une fin de siècle entre girl power et riot grrrl
- Eurythmics and Aretha Franklin – Sisters Are Doin’ It For Themselves (1985)
- The Pretenders – Private Life (1979)
- Blondie – X Offender, Rip Her To Shreds (Blondie, 1976) et One Way Or Another (Parallel Lines, 1978)
- Debbie Harry – I Want That Man (Def, Dumb And Blonde, 1989)
- The Go Go’s – This Town (Beauty And The Beat, 1981)
- Kate Bush – Suspended In Gaffa (The Dreaming, 1982)
- Bonnie Tyler – If You Were A Woman (And I Was A Man) (Secret Dreams and Forbidden Fire, 1986)
- Cyndi Lauper – Girls Just Want To Have Fun (She’s So Unusual, 1983)
- Nina Hagen – Unbeschreiblich Weiblich et Pank (Nina Hagen Band, 1978)
- Madonna – Like A Virgin (Like A Virgin, 1984)
- Britney Spears – …Baby One More Time (...Baby One More Time, 1999), I’m A Slave 4 U (Britney, 2001)
- Miley Cyrus – We Can’t Stop (Bangerz, 2013)
- Christina Aguilera – Can’t Hold Us Down (Stripped, 2002)
- Spice Girls – Wannabe, Who Do You Think You Are (Spice, 1996)
- Bikini Kill – Rebel Girl (Yeah Yeah Yeah, 1993)
- The Bratmobile – I’m In The Band (Girls Get Busy, 2002)
- L7 – Fast And Frightening (Smell The Magic, 1991)
- Hole – Teenage Whore (Pretty On The Inside, 1991)
- Le Tigre – Hot Topic (Le Tigre, 1999)
Le grondement des musiques urbaines
- Alicia Keys – Superwoman (As I Am, 2007)
- Whitney Houston – I’m Every Woman (The Bodyguard Original Soundtrack, 1992)
- Missy Elliott feat. Da Brat – Sock It 2 Me (Supa Dupa Fly, 1997)
- Lauryn Hill – The Miseducation Of Lauryn Hill (The Miseducation Of Lauryn Hill, 1998)
- Mariah Carey – Prisoner (Mariah Carey, 1990) et Breakdown feat. Krayzie & Wish Bone (Butterfly, 1997)
- Shakira – Whenever, Wherever (Laundry Service, 2001)
- Rihanna – Pon De Replay (Music Of The Sun, 2005)
- Pussycat Dolls – I Don’t Need A Man (PCD, 2005)
- Lily Allen – Hard Out There (Hard Out There, 2013)
- TLC – No Scrubs (Fanmail, 1999)
- Salt N Pepa – I’ll Take Your Man (Hot, Cool & Vicious, 1986) et Let’s Talk About Sex (Blacks’ Magic, 1990)
- Queen Latifah – Ladies First feat. Monie Love (All Hail The Queen, 1989), U.N.I.T.Y. (Black Reign, 1993)
- Des’ree – You Gotta Be (Supernatural, 1998)
- Neneh Cherry – Woman (Man, 1996)
- Destiny’s Child – Hey Ladies (The Writing’s On The Wall, 1999) et Independent Women (Survivor, 2000)
- Beyoncé – Grown Woman (2014), Run The World (Girls) (4, 2012), Pretty Hurts (Pretty Hurts, 2014), ***Flawless (Beyoncé, 2014)
- Alicia Keys – A Woman’s Worth (Songs In A Minor, 2001)
- Jennifer Lopez – Love Don’t Cost A Thing (J. Lo, 2001)
- Erykah Badu – Window Seat (New Amerykah Part Two : Return Of The Ankh, 2010)
- Janelle Monaé feat. Erykah Badu – Q.U.E.E.N (2013)
- Kelis feat. Too $hort – Bossy (Kelis Was Here, 2006)
Changement de siècle le renouveau du rock féminin
- Gossip – Where The Girls Are (That’s Not What I Heard, 2009)
- Alanis Morissette – Thank U (Supposed Former Infatuation Junkie, 1998)
- Tori Amos – Me And A Gun (Little Eartquakes, 1992)
- No Doubt – Just A Girl (Tragic Kingdom, 1994)
- Pink – Stupid Girls (I’m Not Dead, 2006)
- Katy Perry – I Kissed A Girl (One Of The Boys, 2008)
- Garbage – Stupid Girl (Garbage, 1995)
- Free Kitten – Rock Of Ages (Nice Ass, 1994)
- The Cramps – All Women Are Bad (Stay Sick, 1989)
- Shania Twain – Man! I Feel Like A Woman! (Come On Over, 1997)
- Meredith Brooks – Bitch (Blurring The Edges, 1997)
- Dixie Chicks – Goodbye Earl (Fly, 1999)
- Ani DiFranco – Work Your Way Out (Like I Said, 1993) et Not A Pretty Girl (Not A Pretty Girl, 1995)
- Bitch – Pussy Manifesto (2010)
- Sinead O’Connor – Nothing Compares 2 U (I Do Not Want What I Haven’t Got, 1990)
- Suzanne Vega – Luka (Solitude Standing, 1987)
- Björk – Declare Independence (Volta, 2007)
- PJ Harvey – Sheela-Na-Gig (Dry, 1992) et Rid Of Me (Rid Of Me, 1993)
- Gossip – On The Prowl (The Gossip, 1999) et Heavy Cross (Music For Men, 2009)
- Lady Gaga – Born This Way (Born This Way, 2011)
- Gossip – Move In The Right Direction (A Joyful Noise, 2012)
Les frenchies
- Agnès Bihl – Méchante (Merci maman, merci papa, 2014)
- Mistinguett – Mon homme (1920)
- Edith Piaf – Mon légionnaire (1936)
- Barbara – L’Aigle noir (L’Aigle noir, 1970)
- Anne Sylvestre – Non tu n’as pas de nom (Les pierres dans mon jardin, 1974) et La faute à Eve (J’ai de bonnes nouvelles, 1978)
- Juliette Gréco – Déshabillez-moi (Deshabillez-Moi, 1991)
- Magali Noël – Fais-moi mal Johnny (1956)
- Michèle Arnaud – Ne vous mariez pas les filles (1964)
- Françoise Hardy – Comment te dire adieu ? (Ma jeunesse fout le camp…, 1967)
- France Gall – Poupée de cire (1965) et Les sucettes (1966)
- Serge Gainsbourg et Brigitte Bardot – Je t’aime moi non plus (1967)
- Brigitte Fontaine – La côtelette (17 chansons décadentes et fantasmagoriques, 1990), L’homme objet (Brigitte Fontaine est…, 1968) et Patriarcat (Vous et nous, 1977)
- Nicole Croisille – Une femme avec toi (1975)
- Lio – Banana Split (1979)
- Jeanne Mas – En rouge et noir (Femmes d’aujourd’hui, 1986) et J’accuse (Les Crises de l’âme, 1989)
- Guesch Patti – Etienne (1987)
- Mecano – Une femme avec une femme (Descanso Dominical, 1988)
- Mylene Farmer – Libertine (1986)
- Rita Mitsouko – Marcia Baïla (Rita Mitsouko, 1984) et Andy (The No Comprendo, 1986)
- Niagara – Je dois m’en aller (Encore un dernier baiser, 1986)
- Les Elles – Jeune homme (Miss Alzheimer, 2014)
- Brigitte – Battez-vous (Et vous, tu m’aimes ?, 2011)
- Camille – Ta douleur (Le Fil, 2005)
Respect Le rock au féminin de Steven Jezo-Vannier est paru aux éditions Le mot et le reste en novembre 2014.
Marco
Rédacteur
Chroniqueur pour Shut Up and Play The Books ! et Citazine (cinéma), je peux également faire des sites Internet sur Wordpress et du community management. Intérêts : Orson Welles, médias, cinéma, #moviequotes, loutres et plus si affinités.
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